Newsletter

Newsletter

Pour recevoir la newsletter, inscrivez vous ici. (Vous pouvez vous désabonner à tout moment)

    Newsletter

    Pour recevoir la newsletter, inscrivez vous ici. (Vous pouvez vous désabonner à tout moment)

      Le Cromdale échoué, encre de chine sur carte maritime, 110x70cm, 2017

      Le Cromdale échoué

      Encre de chine sur carte marine, environ 110 x 70 cm, 2017

      Carte: Océan pacifique, partie est. Publiée en 1908
      Papier vergé, en filigrane: Service hydrographique de la marine.

      « Le trois-mâts Cromdale, de 1903 t, d’Aberdeen, appartenant à D. Rose et construit à Glasgow en 1891 par Barclay Curle & Co avait 124 jours de mer depuis Taltal (Chili) avec une cargaison de nitrate. Il était déjà en retard d’une semaine à Falmouth, quand, approchant de Lizard, il rencontra un banc de brume intense dans l’après-midi du 23 mai 1913. Son commandant, le capitaine Arthur, avait été capable de vérifier sa position, un peu plus tôt avec un vapeur de passage et n’était pas soucieux à l’excès de ne pas avoir à la vue ou au son, les phares de Lizard ou de Saint Anthony. Ensuite, à 21 h 50, c’est le l’homme de barre et non le veilleur de l’avant qui vit une tache lumineuse dans l’obscurité sur l’avant du navire. Quelques secondes plus tard, des brisants furent vus et avant que la route puisse être modifiée, Cromdale était échoué sur les roches en-dessous de Bass Pointe. Gravement trouée, Cromdale s’enfonça rapidement par l’arrière et dut être abandonné en moins de dix minutes.
      La première fusée de détresse, tirée du canot par le maître d’équipage explosa presque devant la vigie des gardes-côtes et les canots de sauvetage de Lizard et de Cadgwith furent immédiatement mis à flot et portèrent assistance. Au matin suivant, quand la brume se leva, Cromdale était un terrifiant spectacle, la poupe sous l’eau, et la proue sur les rochers au bas des hautes falaises, les voiles établies pendant mollement des vergues dans l’air calme. A marée basse, l’équipage revint à bord pour récupérer des affaires personnelles et les instruments du bord. L’épave fut examinée plus tard, mais, avec sa cargaison détruite, elle était de peu de valeur, à part ses voiles et son gréement qui furent achetés pour 41 livres par Harris Brother de Falmouth et revendus à un tiers. Une semaine après l’échouement, l’épave de Cromdale fut détruite dans une forte tempête de sud-sud-ouest et très peu de travail de sauvetage fut entrepris sur les débris qui restaient. (cf Richard Larn & Ciive Carter, opus cité plus haut, page 121 et 122). »